Il y a des livres qui nous happent dès les premières pages, et La lumière était si parfaite de Carène Ponte en fait partie. Dévoré en quelques jours, il m’a emportée dans un tourbillon d’émotions.
Megg, c’est une femme qu’on comprend, qu’on pourrait être. Une mère qui jongle avec le quotidien, une femme qui avance sans toujours savoir où elle va, mais qui fait du mieux qu’elle peut. Et puis, il y a ce voyage. Un périple qui, au-delà des kilomètres, devient un véritable cheminement intérieur. Au fil des pages, on la voit se transformer, apprendre, affronter… et quelque part, on chemine un peu avec elle.
Mais ce qui m’a le plus touchée, c’est sa relation avec sa fille adolescente. Au début, c’est conflictuel, presque épuisant, comme peuvent l’être ces liens mère-fille quand chacun peine à trouver sa place. Et puis, au fil de l’histoire, quelque chose évolue. Elles s’apprivoisent, s’acceptent, et c’est beau à voir. Cette justesse dans les émotions, ce mélange de maladresse et d’amour inconditionnel, c’est ce qui m’a le plus marquée.
Carène Ponte a cette capacité à écrire des histoires qui semblent légères, mais qui touchent en plein cœur. Avec ce roman, elle parle de maternité, de résilience, de ces moments où la vie nous force à ouvrir les yeux. Un livre lumineux, poignant, qui fait sourire autant qu’il bouleverse.
